Slate Afrique
Alors que dans les pays occidentaux, les femmes se précipitent sur les pilules pour maigrir, en République démocratique du Congo, elles préfèrent en revanche avoir des formes généreuses.
Les fesses font partie de l’attirail de séduction pour attirer les hommes. Pas de taille fine, mais un postérieur bien rond pour susciter l’intérêt de la gente masculine.
Et pour développer ces courbes plantureuses, les femmes de Kinshasa n’hésitent pas à recourir à toutes sortes de stratagèmes.
Dans un reportage vidéo, l’AFP a rencontré des jeunes filles qui prennent notamment des vitamines pour augmenter leur appétit.
«J’en achète en sirop et en comprimé. Je mets 60 comprimés dans le produit en sirop. Je mélange, puis j’en prends avant de dormir», explique Olga, qui témoigne anonymement.
Pour l’historien Isidore Ndaywel, cette pratique est liée à la culture africaine:
«Le fait d’avoir une taille forte, c’est d’abord signe de bonne santé, mais c’est également signe de maturité. En Afrique, l’esthétique physique est liée au port du pagne. Le pagne va mieux lorsque la femme a des rondeurs.»
Les médecins congolais tirent toutefois la sonnette d’alarme. La course aux fesses rondes peut se transformer un problème de santé publique.
«L’envie de beaucoup manger provoque une surcharge alimentaire qui va entraîner une surcharge pondérale, c’est à dire l’obésité. C’est dangereux, si des femmes le font, elles doivent arrêter, c’est un poison», estime le docteur Baudoin Bwassa.
Vu sur AFP TV
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