Ce 8 mars est en effet la Journée mondiale de la femme. Avec de nombreux articles dans la presse du continent, notamment dans la presse sénégalaise. Exemple, le quotidien La Tribune : « la communauté sénégalaise commence à s’habituer à cette célébration de la journée internationale de la femme, constate le quotidien. Le 8 mars est une journée de lutte pour une meilleure valorisation de la femme à travers l’égalité des droits sociaux. Le combat passe ainsi par l’abolition des violences faites aux femmes et des discriminations négatives. Et par une meilleure condition de vie de la gent féminine. Actuellement, les Sénégalaises, à l’enseigne de la plupart des femmes de diverses nationalités, veulent accéder aux instances de décision, relève encore La Tribune. La question de l’égalité des genres fait partie des revendications d’origine. Elle n’a pas, jusqu’à présent, constate le quotidien sénégalais, abouti sur un consensus effectif ».
Et en effet, on le voit bien avec cette interview qui suit, interview d’un animateur d’émissions religieuses à la radio. Il revient notamment sur la parité : « le mot parité est utopique, affirme-t-il. Prétendre à une équité absolue est impossible. Dieu a crée l’homme et la femme en précisant qu’ils sont différents. Une différence physique et mentale […] Même si la femme travaille, poursuit ce religieux, il y a pour elle une charge familiale qui est plus importante que tout. C’est l’éducation de ses enfants ».
Sarkozy et l’immigration
Le site d’information Guinée Conakry Infos hausse le ton après les dernières propositions du candidat Sarkozy en matière d’immigration. « Campagne électorale française : les étrangers victimes des déboires sarkozystes », s’exclame-t-il. « Par les temps qui courent, être étranger sur le sol français est un fardeau de plus en plus lourd à porter, affirme Guinée Conakry Infos. La faute à une campagne électorale où les difficultés du président sortant se révèlent plus importantes que prévu. […] Conséquence, on reprend les vieilles recettes, dénonce le site d’information guinéen. Celles qui s’étaient révélées payantes en 2007. Et ce sont les étrangers qui en font les frais… »
Coup de gueule également du quotidien Liberté en Algérie à propos des mesures de contrôle qui frappent certains Algériens porteurs de visas pour la France. Notamment la mesure qui consiste, pour les Algériens rentrés au pays, à se présenter au Consulat de France, munis du talon d’embarquement de leur billet d’avion : « pour justifier qu’ils sont bien rentrés chez eux. Qu’ils ne sont donc pas restés de l’autre côté de la Méditerranée comme émigrés clandestins », s’exclame le quotidien algérien. « Quoique cette mesure ne touche qu’une infime partie des bénéficiaires de visas, reconnaît Liberté, elle n’en reste pas moins discriminatoire et humiliante et renvoie en dernier ressort à cette permanente suspicion vis-à-vis des Algériens perçus, en majorité, comme de potentiels candidats à l’émigration clandestine. […] Les personnes visées par la mesure sont en quelque sorte des victimes collatérales de la stigmatisation de l’émigration par l’équipe du président Sarkozy dans sa tentative de s’allier les bonnes grâces d’une partie de l’électorat de l’extrême droite », affirme encore Liberté.
La bataille pour le contrôle de Tessalit dans le nord du Mali se poursuit
C’est ce que constate le quotidien malien Le Républicain, généralement bien informé : « les rebelles du MNLA et les militaires maliens sont convaincus d’une chose affirme-t-il : le contrôle de Tessalit sera déterminant pour la suite des combats. Qui perd cette bataille risquera de perdre la guerre. Les enjeux sont importants et les combats qui ont cours depuis plusieurs jours entre la rébellion et l’armée ne sont malheureusement pas en train de tirer vers leur fin ». Et Le Républicain de préciser que l’armée malienne « est confrontée à des murs de résistance du MNLA, l’empêchant de progresser et d’accéder au camp qui n’était plus qu’à quelques kilomètres. Le terrain dans cette partie du nord Mali, dans la région de Kidal, est escarpé et fait de collines et de grottes ne facilitant pas la progression et les frappes contre l’ennemi. Selon nos informations, poursuit le quotidien malien, les rebelles se seraient adonnés au minage du terrain. Et aux dernières nouvelles, les troupes du Colonel El Hadj Gamou et du colonel Ould Meidou ont regagné Gao, faute d’avoir pu avancer. Est-ce un repli stratégique pour rebondir sur l’ennemi ? », s’interroge Le Républicain. « Nos sources de haut niveau pensent que oui, mais entendent garder discrète l’intention réelle qui préside à cette stratégie ».
RFI
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