La nouvelle First Lady sénégalaise tranche par bien des égards avec celles qui l’ont précédée. Les dernières occupantes du Palais de la République, résidence officielle du chef de l’Etat, présentaient toutes la particularité d’avoir des origines étrangères selon Jeune Afrique.
Les épouses de Senghor, premier président du pays (1960–1980) et d’Abdoulaye Wade, troisième président du Sénégal (2000-2012) étaient toutes deux des Françaises, rappelle l'hebdomadaire. Quant à Elisabeth Diouf, l’épouse du second président Abdou Diouf (1981-2000), si elle était bien sénégalaise, son métissage lui conférait un tropisme étranger.
Née à Saint Louis en 1969, de père sérère et de mère peuhle, Marième Faye Sall a choisi d’être une femme au foyer. Elle n’est que lycéenne quand elle fait la rencontre de Macky Sall en 1991.Quelques temps plus tard, ils convolent en justes noces. Trois années plus tard, la jeune femme arrête ses études après le bac quand elle se retrouve enceinte.
Certains n’hésitent pas à la comparer à Simone Gbagbo avec qui elle présente une certaine ressemblance physique et peut-être de caractère. Mais à la différence de l’ex-première dame ivoirienne, elle n’est pas impliquée dans les affaires politiques de son mari. Si influence il y a, celle s’exerce avec discrétion et dans le cadre domestique.
Le site Futursmédia cite une amie du couple qui dit ceci:
«Je ne dirais pas qu’elle ressemble à Simone Gbagbo, mais elle a un ascendant sur son mari. Avant d’entreprendre quoi que ce soit, Macky prend le soin de l’en aviser, sinon elle s’interpose.»
Lu sur Jeune Afrique, Futursmédias.sn
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