Un autre regard de la femme noir dans tous les aspects de la vie à travers les livres , les articles, les interview et les documentaires."La femme africaine n'est ni un reflet de l'homme ni une esclave. Elle n'éprouve aucun besoin d'imiter l'homme pour exprimer sa personnalité. C'est une civilisation originale qu'elle secrète par son travail. son génie propre, ses préoccupations, son langage et ses mœurs" Albertine Tshibilondi Ngoyi
samedi 28 avril 2012
RDC - Kinshasa : 64 % de femmes connaissent un harcèlement sexuel au travail, selon une étude du ministère de la Santé
avril 27, 2012, | Radio Okapi
Des autorités gouvernementale et ceux des organisations internationales le 27/04/2012 à Kinshasa, lors de la célébration de la journée mondiale de la sante et sécurité au travail. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo
Le ministère de la Santé a présenté ce vendredi 27 avril les résultats d’une étude sur la promotion de la santé au travail. L’enquête, menée dans quinze entreprises publiques et privées de la ville de Kinshasa du 13 au 17 Septembre 2010, a porté sur un échantillon de trois cent deux travailleurs. 64,3 % de femmes interrogées ont affirmé avoir déjà été victimes d’un harcèlement sexuel dans leur travail.
L’enquête révèle que la plupart des travailleurs ont des relations sexuelles à risque. Plus de 30 % des enquêtés indiquent avoir eu entre deux et quatre partenaires sexuels sur le lieu de travail.
L’étude démontre également que plus de la moitié des enquêtés travaillent sous le stress et la nervosité à cause d’un emploi non satisfaisant.
Le taux de consommation du tabac dans les quinze entreprises où l’étude a été menée s’élève à 25,4 %. Mais 86,1% d’enquêtés affirment être mis mal à l’aise par la fumée des cigarettes.
L’étude épingle aussi la consommation d’alcool au travail. Le taux d’alcoolisme est de 71,2 %.
Plus de 30 % de travailleurs ont déclaré que la consommation de l’alcool leur permettait de surmonter le stress et la tristesse.
Pendant la présentation des résultats de l’enquête, les représentants de la société brassicole Bralima et de la compagnie pétrolière Sep/Congo ont relevé les risques encourus par leurs travailleurs, exposés à des produits chimiques nocifs à la santé.
Les experts qui ont mené cette enquête, réalisée avec l’appui de l’Organisation mondiale de la santé, ont souhaité qu’elle soit étendue à d’autres provinces pour dégager une vue générale de la santé au travail dans l’ensemble du pays.
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